«Le gouvernement assiège les requins de l’enseignement privé». C’est l’un des titres en Une d’Assabah pour son édition de ce mercredi 8 août et qui évoque la décision du gouvernement d’intervenir, par voie réglementaire, pour mettre de l’ordre dans la fixation des frais d’inscription, de réinscription et d’assurance imposés aux parents d’élèves par les écoles privées.
Selon Assabah, cette décision intervient pour préserver le pouvoir d’achat des familles, sachant que les frais en question ont augmenté de 44% en dix années, à en croire une étude la Banque centrale. Ces mêmes frais, explique le journal, augmentent d’année en année et sont considérés par les parents d’élèves comme une manière déguisée de leur faire payer les frais de scolarité des mois de juillet et d’août.
Exemple cité par Assabah: les frais de réinscription passent de 100 à 200 quand un élève passe du préscolaire au cycle primaire.
Si l’on en croit le journal, les écoles privées seront obligées de fournir les détails des frais exigés à chaque rentrée. L’objectif étant de parvenir à une grille unifiée alors que les frais de scolarité en soi seront laissés au bon vouloir des écoles privées. Des audits réguliers seront toutefois menés pour vérifier la qualité des écoles et les services qu’elles fournissent.
D’un autre côté, le gouvernement serait en train, selon le journal, de soupeser les retombées financières quant à une autre mesure qui a l’apparence d’une petite révolution: l’exonération des frais de scolarité dans le privé comme cela se fait déjà pour les prêts immobiliers contractés pour la résidence principale et qui bénéficient d’un abattement sur l’IGR.