Le système scolaire privé est une preuve des disparités sociales dont souffre le Maroc. C’est en tout cas l’une des conclusions à laquelle est arrivé le Conseil supérieur de l’enseignement et de la recherche scientifique et qui est rapporté par Assabah dans son édition du vendredi 22 juin.
Ce dernier a, selon le quotidien, publié un rapport qui conclut que les disparités dans le domaine de l’enseignement sont de nature à tirer la société marocaine vers le bas. La même source ajoute que plusieurs études et analyses ont démontré que la disparité entre les revenus pousse certaines catégories de la société à sacrifier l’investissement dans les ressources humaines, et principalement dans l’éducation.
Or, cette négligence n’est pas sans avoir un impact considérable sur le développement socio-économique du pays. Du coup, selon le Conseil, l’équité dans l’accès à une éducation et un enseignement de qualité pour tous les enfants est une condition pour atteindre la justice sociale. C’est d’ailleurs l’une des bases prioritaires sur lesquelles a été conçue la vision stratégique 2015-2025 de l’éducation.
Toutfois, il a été démontré depuis qu’il fallait également faire en sorte que les disparités en terme de revenus ne soient pas non plus source de disparité dans le niveau d’instruction et de formation. Pour le Conseil, seul le mérite compte à ce niveau.
Selon Assabah, le Conseil, présidé par Omar Azziman, préconise plusieurs actions, parmi lesquelles le renforcement de la qualité de l’enseignement prodigué dans les écoles marocaines, tout en veillant à ce que chaque jeune ait sa chance dans ce domaine, ce qui est de nature à pousser chaque enfant vers la réussite.
