El Hajeb: du nouveau dans l’affaire de l'instituteur accusé de viol

DR

Revue de presseKiosque360. Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Meknès a refusé, en début de semaine, la relaxe sous caution d’un instituteur accusé de viol sur une élève de sept ans, dans la salle de cours. Les détails.

Le 21/12/2016 à 01h59

C’est une affaire qui défraie la chronique à El Hajeb, petite localité près de Meknès, depuis la rentrée scolaire. Mi-novembre, la police a arrêté un instituteur, exerçant dans un établissement public, pour cause de viol présumé d’une de ses élèves, âgée de 7 ans, dans la salle de classe. Une affaire qui a également beaucoup fait jaser dans les rangs du corps enseignant de la ville.

Selon Al Akhbar, dans sa livraison de ce mercredi 21 décembre, le magistrat chargé de l’instruction de ce dossier a refusé, en début de semaine, la libération sous caution de l'instituteur-violeur et décidé de le garder derrière les barreaux de la prison Toulal II.La décision du magistrat, selon le journal, a été dictée par les éléments aggravants contenus dans le dossier de l’instruction et concluant à une atteinte à la pudeur sur mineure avec usage de violence et défloration.

La mère de la victime, une femme de condition très modeste travaillant dans l’agriculture et à la journée, avait trouvé des traces de violence sur le corps de sa fille alors qu'elle l’aidait à se changer.

Pressée par sa mère, la fillette a fini par se confier, affirmant qu'il était déjà arrivé à l'accusé de la garder avec lui dans la salle de cours pendant la récréation. Il baissait alors les rideaux des fenêtres pour agir à l'abri des regards.

En attendant le procès, El Hajeb vit toujours au rythme des rebondissements de cette affaire. 

Par Zineb El Ouilani
Le 21/12/2016 à 01h59