El Hajeb: la société civile déclare la guerre aux cafés à chicha

Souvent non fumeurs, les consommateurs de chicha pensent à mauvais escient que sa fumée est moins toxique. 

Souvent non fumeurs, les consommateurs de chicha pensent à mauvais escient que sa fumée est moins toxique.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le phénomène des cafés à chicha commence à prendre de l’ampleur dans les localités de la province d’El Hajeb. Ce qui a poussé les différentes composantes de la société civile à monter au créneau pour dénoncer ce fléau et le laxisme des autorités locales. Les détails.

Le 08/02/2021 à 19h01

La fumée de chicha (narguilé) commence à polluer l’air de la paisible province d’El Hajeb, à cause de la prolifération des cafés servant ces pipes à eau permettant de fumer un cocktail à base de tabac, parfois mélangé à d’autres drogues. Le phénomène a pris de l’ampleur ces derniers temps, font remarquer les sources du quotidien Al Massae qui rapporte l’information dans son édition du mardi 9 février. Dans la commune de Jairi, précisent les mêmes sources, un nouveau site vient d’ouvrir ses portes pour servir le narguilé aux jeunes et moins jeunes de la région.

Cet état de fait a poussé les parents d’élèves et les différentes composantes de la société civile de la province à monter au créneau pour dénoncer ce fléau qui présente de sérieux dangers sur la santé des jeunes. En effet, la population locale craint les répercussions néfastes de ce phénomène sur les jeunes de la région.

D'ailleurs, la population s’interroge sur le silence des autorités locales, d'autant que ces cafés sont souvent l’œuvre de certaines personnes ayant des connexions avec d’autres réseaux que les sources du journal ne précisent pas. Leur objectif est le gain rapide au détriment de la santé de la population, notamment celle des jeunes qui se trouvent induits en erreur par la prolifération de ces espaces apparemment conviviaux dans les milieux urbain et rural de la province, font savoir les mêmes sources. Et d’ajouter que les acteurs de la société civile et les parents d’élèves demandent l’intervention d’urgence des autorités compétentes en vue de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ce phénomène. 

Par Mohamed Younsi
Le 08/02/2021 à 19h01