La peine, somme toute légère, peut devenir effective en cas de récidive. Condamnée hier à Marrakech à un mois de prison avec sursis et au versement d'une amende de 1.000 dirhams, la très populaire danseuse, connue pour ses formes généreuses, se retrouve ainsi invitée par le juge du tribunal de première instance de Marrakech, qui a prononcé cette décision de justice, à y penser à deux fois, et à mesurer les conséquences possibles de son acte irréfléchi, dans l'actuel contexte de crise sanitaire.
Le 14 janvier dernier, Cheikha Trax avait en effet été surprise par des agents de la police de Marrakech en flagrant délit de l'organisation d'une fête à son domicile du quartier de Guéliz.
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Des "fiançailles", au cours desquelles une quarantaine de convives avaient été invités à joyeusement festoyer, contrevenant ainsi allègrement, et en toute inconscience, aux règles que dicte l'état d'urgence sanitaire, dans le contexte actuel de la pandémie du Covid-19.
Une peine identique a été d’ailleurs été prononcée hier, par le même juge, à l’encontre de la mère de Cheikha Trax, présente sur les lieux au moment de la descente des forces de l'ordre. La mère de la danseuse devra elle aussi s'acquitter du versement d'une amende, fixée à 1.000 dirhams.
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Ce soir-là, la police avait trouvé chez Cheikha Trax une quarantaine de femmes, regroupées en violation totale des consignes de l'état d’urgence sanitaire.
Prise sur le fait, puis conduite au poste de police, la danseuse avait été relâchée quelques heures plus tard contre le versement d'une caution.
Ses invités ont dû, quant à eux, s'acquitter sur place d'une amende de 300 dirhams pour "violation de l’état d’urgence", puis quitter les lieux, en prenant soin de respecter les gestes barrières. Des dizaines de procès-verbaux avaient été dressés ce soir-là et la "fête" avait évidemment tourné court.