Le ministère de l’Education nationale et de la formation professionnelle entre en lice dans l’affaire du directeur de lycée accusé par des élèves de harcèlement sexuel, à Témara. Dans son édition du mercredi 7 mars, Assabah rapporte que la tutelle a décidé de l’ouverture d’une enquête dans le cadre de cette affaire, une décision motivée par le mouvement de protestation que les élèves ont mené, vendredi dernier, provoquant une suspension des cours.
Assabah rappelle que des élèves accusent le directeur du lycée de harcèlement sur une lycéenne de 16 ans. La famille de cette dernière a d’ailleurs déposé une plainte auprès du procureur du roi.La même source ajoute que l’affaire a été révélée au grand jour lorsque le directeur a profité de l’absence de ses assistants pour harceler, voire tenter d'agresser sexuellement l’élève qui s’était présentée à la direction. Prise de peur, la lycéenne a crié avant de prendre la fuite.
Le journal souligne qu’une délégation du ministère a été dépêchée au lycée concerné pour enquêter sur cette affaire, d'autant qu’elle a suscité l’indignation du corps enseignant qui ne cesse de plaider en faveur du directeur, connu pour son comportement respectueux. D’après les enseignants, cette affaire serait un règlement de comptes orchestré par l'une des responsables de l’Association des parents d’élèves, la même lycéenne ayant déjà accusé, par le passé, un autre enseignant de l’avoir harcelée sexuellement.