Afin de protester contre les multiples affaires de violence qui secouent le milieu scolaire depuis quelques jours, la Fédération nationale des employés de l'enseignement, la Fédération libre de l'éducation et la Fédération nationale de l'enseignement annoncent, d’un commun accord, une grève générale de vingt-quatre heures les mercredi 8 et jeudi 9 novembre.
Dans un communiqué publié sur Facebook, les trois fédérations s’insurgent contre ces agressions à répétition, affirment leur solidarité avec les enseignants concernés et appellent le ministère de l'Éducation nationale à plus de fermeté dans le traitement de ces affaires.
Ce ras-le-bol a eu lieu à la suite de l'agression filmée d'un professeur à Ouarzazate, le 5 novembre dernier, par un élève âgé de 17 ans qui l'a violemment battu en plein cours. Le jeune homme a finalement été placé en détention pour "atteinte à un fonctionnaire lors de l’exercice de ses fonctions et violence physique à son encontre".
Lire aussi : Ouarzazate: l'élève qui a agressé un enseignant sera présenté devant le Parquet
Hier, trois autres agressions à l'encontre d'enseignants ont été médiatisées. À Sidi Bennour, la brigade de la police judiciaire a arrêté un élève de 20 ans pour son implication présumée dans une affaire de coups et blessures à l’arme blanche sur le directeur d’un établissement scolaire.
Hier toujours, les éléments de la police judiciaire du 3e district de Rabat ont ouvert une enquête judiciaire à l'encontre d'un élève du lycée Ibn Battouta, soupçonné d'agression physique à l'encontre d'un enseignant du même établissement.
À Mehdia, un élève du lycée Al Kasbah a violenté son enseignant après avoir été incapable de justifier son absence des cours.