"Le ministère de l’Intérieur, tout en précisant que l’intervention des forces publiques était proportionnée et respectait toutes les dispositions juridiques loin des images fabriquées véhiculées sur les réseaux sociaux, souligne que son souci total de la garantie de l’exercice des droits et des libertés garantis par la Constitution n’a d’égal que son engagement à faire face, avec fermeté, à toutes les pratiques qui violent la loi et menacent la sécurité et l’ordre publics", souligne le ministère dans un communiqué rendu public mardi.
Bien que le gouvernement ait réagi de manière "positive" aux différentes revendications exprimées par les cadres des académies, ajoute le communiqué, il a été constaté que ces derniers persistaient dans leur logique du rejet en augmentant le rythme des actions de protestation, de manière disproportionnée par rapport aux réponses apportées par le gouvernement.
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Face à cette situation, le gouvernement a été contraint de prendre la décision d'interdire certains agissements attentatoires aux fondements de l'ordre public et qui ne reposent sur aucune base juridique valable, en l'occurrence la tenue d'un sit-in nocturne sur la voie publique, précise la même source. A cet égard, la soi-disant "Coordination nationale des enseignants contractuels" a tenté, sous prétexte d'une marche qui s’est poursuivie jusqu’à 02h30, d'organiser un sit-in nocturne dans la ville de Rabat dans la nuit du 23 mars, rappelle le ministère, notant que l'autorité locale et les forces de sécurité ont mené un dialogue direct avec les concernés.
Ainsi, poursuit le ministère, l'autorité locale a proposé que la wilaya de la Région mette à leur disposition 50 autocars pour assurer leur transport jusqu’à leurs villes respectives, avec possibilité d'aménager un espace d'hébergement, mais ces offres ont été rejetées par les manifestants qui étaient déterminés à passer la nuit sur la voie publique.
Au terme du dialogue et des mises en garde légales, les forces publiques ont décidé de mettre fin au sit-in par l’utilisation des canons à eau et la dispersion des manifestants, dont certains se sont entêtés dans leurs pratiques d'incitation et de provocation des forces publiques, à travers des jets de pierres et de bouteilles, blessant 21 policiers et 05 éléments des Forces auxiliaires, conclut le communiqué.