Contacté par Le360, un interlocuteur au ministère de l'Education nationale a expliqué que le report de la réunion de ce mardi a été décidé d’un commun accord avec les syndicats, le but étant de "mieux étudier le dossier" afin de "faire avancer les discussions". Les revendications des enseignants sont toujours les mêmes: mettre fin au plan de recrutement des enseignants par contrat auprès des AREF et leur intégration dans la fonction publique, par la création de postes budgétaires centralisés.
Ce même interlocuteur au ministère a par ailleurs confirmé que la reprogrammation de la réunion des représentants des syndicats avec l’équipe du ministère, en présence de Chakib Benmoussa, est prévue pour la semaine prochaine. La date exacte sera fixée dans les prochains jours, a-t-il précisé.
La réunion de dialogue entre Chakib Benmoussa, ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports et les représentants des cinq syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation nationale, initialement prévu ce mardi 7 décembre a donc été reportée, avait préalablement annoncé la Fédération Nationale de l’Enseignement.
Cette réunion, qui devait intervenir au moment même où débute le mouvement des grèves des enseignants, avait pour but de relancer le dialogue entre les syndicats et le ministère de l'Education nationale, autour des revendications des enseignants cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF), dits "contractuels".
Lire aussi : Enseignants contractuels: reprise du dialogue avec le ministère, mais la grève du 7 décembre est maintenue
Interrogé par Le360, le Secrétaire général national de la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE), Abderrazak El Idrissi, confirme ainsi que le ministère a annoncé le report de la rencontre à "une date ultérieure", sans communiquer pour autant une nouvelle date: "la seule raison qui pourrait justifier ce report c’est l’absence de réponses concrètes à nous apporter", regrette-t-il.
Pour ce syndicaliste, les enseignants demandent aujourd’hui à avoir un règlement définitif à ce dossier qui traîne depuis des années déjà, afin de permettre au corps enseignant de remplir sa mission dans les meilleures conditions.
"Nous pouvons très bien nous passer de cette réunion, cela fait des années déjà que les discussions durent sans issue. Aujourd’hui nous avons besoin de réponses concrètes et d’une solution finale pour clore ce chapitre", a-t-il martelé.