Une chasse aux fraudeurs lors des différents examens, dont le baccalauréat a été lancée par le gouvernement. De lourdes sanctions pénales figurent dans un projet de loi adopté jeudi par le gouvernement, a annoncé le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi. Ce texte a été présenté par le ministre de l'Education nationale Mohamed El Ouafa. "Est désormais considéré comme fraudeur tout candidat en possession dans la salle d'examen d’un appareil électronique de communication, et ce même étant éteint", selon le porte-parole du gouvernement.
Renforcer l'arsenal juridique
Ce projet de texte réprime aussi les réseaux qui agissent en dehors des salles d’examen en faveur des tricheurs. Il assure en outre une protection renforcée aux professeurs, aux surveillants et aux chefs de centres d’examen. "Une loi contre les fraudeurs existe dans notre arsenal juridique, mais nous l’avons actuellement adaptée à ce genre de délits qui n’existaient auparavant dans notre système d’enseignement", a souligné El Khalfi.
"A supposer même qu’un élève ou un étudiant n’a pas été pris en flagrant délit de triche durant un examen, la correction des copies pourrait désormais le détecter lorsque le professeur correcteur aurait constaté par exemple une similitude sans faille dans la rédaction de deux copies", selon Mustapha El Khalfi.