La flambée des frais de scolarité dans les établissements d'enseignement privé, à l'occasion de la rentrée scolaire 2017-2018, a suscité la colère des parents et créé la polémique quant au bien-fondé d'une telle démarche. L'affaire sera débattue au sein de l'hémicycle.
Le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a ainsi adressé une question orale à Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, au sujet de cette flambée des frais de scolarité.
En effet, rapporte Al Massae qui se fait l'écho de cette information dans son édition de ce jeudi 21 septembre, le groupe parlementaire du PPS remarque que, si la plupart des établissements privés ont augmenté les frais de scolarité, "aucun n'a amélioré ni ses infrastructures ni la qualité de l'enseignement et du corps enseignant."
Les députés PPS s'interrogent donc sur les mesures prises par le ministère de tutelle pour protéger les familles marocaines de "l'avidité" de certains établissements d'enseignement privé. Ils font d'ailleurs remarquer que de nombreuses familles, qui se plaignent de la flambée des frais de scolarité, se posent la question de savoir si le département de Hassad exerce un quelconque contrôle sur les établissements privés, ajoute Al Massae.
D'autres voix de parlementaires se sont élevées pour interpeller le ministre de tutelle sur cette question qui promet un débat houleux lors de la prochaine séance des questions orales au sein de l'hémicycle.