Escroquerie: Le faux prince de Tiflet

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Revue de presseKiosque360. Un commando spécial de la gendarmerie, armé jusqu’aux dents et appuyé par des chiens, a arrêté un individu qui se faisait passer pour un prince pour plumer ses victimes.

Le 04/12/2014 à 05h49

Une information étonnante tant on ne s'attend pas à trouver des princes dans cette petite localité à une cinquantaine de kilomètres de Rabat. Mais les faits sont là et ils sont têtus. Al Akhbar rapporte ainsi dans son édition de ce jeudi 4 décembre qu’un commando de la gendarmerie avait investi, récemment, la villa d’un individu qui se faisait passer pour un prince. Agissant sous le nom de «Moulay Driss», il aurait arnaqué plusieurs personnes, des Marocains mais aussi des ressortissants des pays du Golfe. Aux uns, il promettait des postes bien rémunérés dans la fonction publique. Aux autres, il faisait miroiter la possibilité d’investissements très juteux dans plusieurs régions du Royaume.

L’axe Tiflet-CasablancaLe faux prince, écrit Al Akhbar, a réussi à soutirer de grosses sommes d’argent à ses victimes. Ses «pigeons» se recrutent aussi bien à Témara qu’à Bouznika ou encore Rabat. Faisant l’objet de plusieurs avis de recherche au niveau national, il s’est livré sans la moindre résistance quand sa villa a été encerclée par une unité d’élite, appuyée par une brigade cynophile. Et il n’était pas le seul, à en croire le journal, puisque ses deux acolytes, une femme et un homme, se sont également rendus sans livrer bataille. Ils risquent des poursuites pour usurpation d’identité, escroquerie et participation.

Ces derniers temps, on rencontre de plus en plus ce genre d’affaires où des individus se permettent de se faire passer pour de hautes personnalités, voire pour des membres de la famille royale ou de leur garde rapprochée. Le cas le plus emblématique à ce jour reste celui du dénommé Nabil Sbaï. Arrêté le 20 août 2014 à Rabat et poursuivi pour avoir usurpé l’identité du roi, il a été condamné à trois ans de prison ferme par un tribunal de Tétouan. En appel, sa peine à été réduite à trois mois seulement. 

Par Fatima Moho
Le 04/12/2014 à 05h49