De nombreuses ruelles ont été submergées par de fortes inondations, des rues transformées en rivières, des coulées de boue ont envahi certains boulevards, et de véritables lacs se sont formés en divers endroits.
C’est le constat dressé par Al Akhbar dans son édition du jeudi 20 février, à propos de la situation à Essaouira après les précipitations torrentielles qui ont frappé la province mardi dernier.
Ces scènes désolantes, filmées et largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont suscité l’indignation des habitants et des touristes, écrit le quotidien. Face à cela, plusieurs voix se sont élevées pour imputer la responsabilité de cette situation au conseil communal et aux autorités locales, réclamant un audit des projets et une évaluation de la qualité des travaux, d’autant que plusieurs programmes de développement et de réhabilitation de la ville avaient été signés devant le Roi avant leur lancement.
Al Akhbar rappelle qu’il s’agit du programme de mise à niveau de la ville, qui s’est déroulé en deux phases: 2010-2014 et 2015-2018.
«La première phase (2010-2014) avait pour objectif la mise à niveau de la ville, avec un budget de 432 millions de dirhams, ainsi que l’aménagement de la ceinture verte (15 millions de dirhams) et la protection de la ville contre les inondations (12 millions de dirhams)», précise le quotidien.
Quant à la seconde phase du programme (2015-2018), elle a bénéficié d’un budget global de 500 millions de dirhams. «Près de152 millions de dirhams ont été consacrés à la mise à niveau du boulevard Mohammed V, de la Corniche et des jardins jouxtant les remparts, 185 millions à la réhabilitation de l’ancienne médina, et 163 millions au renforcement des infrastructures de base, ainsi qu’à la valorisation du quartier Mellah, de certains lieux de culte et des habitations menaçant ruine», précisent les mêmes sources.
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