Etude. Réchauffement climatique: voici la note du Maroc

DR

Le Maroc figure parmi 32 pays ayant réalisé des progrès significatifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique, indique vendredi 14 décembre, une étude de «Climate Action Tracker » (CAT), réalisée par l'institut des analyses climatiques et la société de consulting «Ecofys».

Le 15/12/2018 à 08h09

Outre le Maroc, l'Argentine, le Canada, le Chili, le Costa Rica, l'Éthiopie, l'Union européenne et l'Inde, sont qualifiés de pays ayant fait «des pas significatifs» dans la bonne direction en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique.

L’étude, rendue publique à Katowice, en marge de la 24e conférence mondiale sur le climat (COP24), énumère, aussi, les mauvais élèves qui mènent peu d’efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique parmi lesquels figurent l’Australie, le Brésil, l'Indonésie, la Russie et les Etats-Unis, précisant que nombre de ces pays commencent à subir les conséquences de cettee posture.

L'étude s'inquiète également de la hausse, pour la seconde année consécutive, des émissions de gaz à effet de serre de la Chine, le premier émetteur mondial. 

Le CAT rappelle qu’il y a deux mois, les 196 pays présents à Katowice ont reçu un message fort, de la part de la communauté scientifique, selon lequel il est possible de garder le réchauffement à 1,5°C. «Mais nous devons encore voir cela se traduire en actions en termes de ce que les gouvernements sont prêts à mettre sur la table», souligne en substance l’étude.

Le CAT procède à une analyse scientifique indépendante réalisée par trois organisations de recherche qui observe l'évolution climatique depuis 2009. Il suit les progrès accomplis partant de l'objectif retenu à l'échelle mondiale consistant à maintenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et à poursuivre les efforts visant à le limiter à 1,5°C.

Les travaux de la 24e conférence mondiale sur le climat prendra fin samedi, 15 décembre, alors qu’initialement, la séance de clôture était prévue ce vendredi. Ce report a été justifié, par la présidence de la conférence, par l’absence d’un accord final, des divergences subsistaint entre des pays membres sur le rapport du GIEC et la question du financement des effets du changement climatique sur les pays en développement.

Le 15/12/2018 à 08h09