Vendredi dernier, le tribunal de première instance de Fès a condamné quatre individus à 23 ans de prison cumulés pour trafic de cocaïne : un couple et deux autres individus aux antécédents judiciaires. Les quatre trafiquants, dont l’âge oscille entre 34 et 44 ans, avaient été interpellés un mois et demi avant le verdict par la police judiciaire pour leur implication présumée dans la possession et le trafic de stupéfiants et de substances psychotropes.
Dans sa livraison du 1er mars, le quotidien Assabah revient sur le verdict prononcé par le tribunal de première instance de Fès. Dans le détail, on apprend que l’accusé principal a été condamné à huit ans de prison ferme et 100.000 dirhams d’amende pour possession et trafic de chira et de cocaïne. Il est également condamné pour les avoir transportées, d’en avoir facilité l’usage et d’avoir participé à leur trafic.
Son complice, aux antécédents judiciaires liés au trafic de stupéfiants et de substances psychotropes, a écopé de la même peine de prison et une amende de 50.000 dirhams. L’épouse de l’un des accusés est condamnée, elle aussi, à quatre ans de prison et une amende de 20.000 dirhams. La même peine pécuniaire est prononcée contre le quatrième accusé, en plus de trois ans de prison ferme.
Dans la procédure civile, le tribunal a condamné les quatre accusés à payer solidairement 1,68 millions de dirhams à l’administration des douanes. En cas de non paiement, les accusés risquent un an de prison supplémentaire, à charge sur l’accusé principal et son complice, de payer une amende de l’ordre de 5.600 dirhams.
En plus d’être condamné à huit ans de prison ferme et une amende de 100.000 dirhams, le principal accusé a écopé de deux autres amendes ; la première est de l’ordre de 3,677 millions de dirhams, tandis que la seconde est fixée à 777.000 dirhams. En cas de non paiement, la peine pécuniaire se transforme en peine de prison ferme de 18 mois supplémentaires.
Pour rappel, les quatre trafiquants avaient été interpellés le 11 janvier dernier dans deux voitures à Fès, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Cette opération avait alors permis la saisie de 1,2 kilogrammes de cocaïne et 1,5 kilogrammes de chira.