La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Fès a condamné, lundi dernier, un quarantenaire à vingt-cinq ans de prison «pour meurtre avec préméditation et coups et blessures à l’arme blanche, en application des articles 392 et 401 du Code pénal», rapporte Assabah dans son numéro de ce week-end des 25 et 26 juin.
Ses victimes ne sont autres que sa femme, décédée, et sa belle-mère qui a été blessée lors d'une dispute familiale au domicile conjugal. L’accusé est par ailleurs un proche de l’ancien président de la commune des Ouadine, dans la province de Moulay Yaacoub.
«La Cour l’a condamné également à payer à la mère de la victime la somme de 40.000 DH en guise de dédommagement pour la mort de sa fille», rapporte le journal. Il devra également s’acquitter de 20.000 DH pour les blessures physiques qu’il lui a causées.
Cette affaire remonte au 8 janvier 2016, rappelle le journal, lorsqu’à 16h30, l’accusé s’est dirigé au domicile des parents de sa femme afin de se réconcilier avec elle. «Son épouse avait quitté le foyer conjugal suite à une dispute avec son mari et avait fini par demander le divorce», précise le journal. L’accusé espérait ainsi convaincre sa femme de revenir avec lui au domicile conjugal.
De longues négociations ont alors eu lieu fin pour tenter de convaincre sa femme. Seulement, cette dernière persistait à vouloir mettre fin à sa relation avec son époux. «Pour justifier sa position, elle avançait son incapacité à gérer les multiples problèmes financiers et sociaux du couple», indique le journal.
C’est alors que son mari l’a invitée à le rejoindre dans l'une des chambres du domicile parental afin de poursuivre les discussions en tête-à-tête. «Quelques minutes plus tard, l’épouse n’ayant toujours pas accepté les propositions de son mari, celui-ci n’a rien trouvé de mieux que de lui asséner plusieurs coups de couteau au ventre», précise le journal. Elle succombera à ses blessures avant même d’arriver à l’hôpital.