Fès: encore un jeune homme égorgé sur la voie publique

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Un jeune homme a été égorgé, mercredi dernier, sur la voie publique à Fès, devant un parterre de témoins terrorisés. Quelques semaines auparavant, un autre jeune a subi le même sort. Les habitants du quartier dénoncent la montée de l'insécurité malgré les efforts consentis par la DGSN.

Le 30/04/2016 à 12h22

Le quartier populaire de Zouagha à Fès a été le théâtre d’un meurtre d’une extrême violence qui a coûté la vie à un jeune homme, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce week-end des 30 avril et 1er mai. Selon le quotidien, le meurtrier a poignardé à plusieurs reprises sa victime avant de l’égorger comme une bête. A l’origine du meurtre, une dispute qui a éclaté dans une crémerie et durant laquelle les belligérants ont sorti des armes blanches.

Al Akhbar affirme que le spectacle de la victime gisant dans une mare de sang a entraîné un état de choc et de panique chez les passants et les riverains. Ces derniers ont été incapables d’arrêter le meurtrier qui, dans sa fuite, menaçait de son arme les personnes qui osaient se mettre au travers de son chemin.

Après l’arrivée de la police, la victime, qui était alors toujours en vie, a été transportée d’urgence au CHU Hassan II mais elle a rendu l’âme en cours de route. Son corps a été déposé à l’hôpital préfectoral Al Ghassani pour une expertise médico-légale. Le parquet a par ailleurs ordonné l’approfondissement de l’enquête et l’arrestation du meurtrier, précise Al Akhbar.

Le quotidien rappelle qu’un crime quasi identique a eu lieu tout près de la scène de crime, quelques semaines auparavant. Un soir, un jeune homme de retour chez lui a été surpris par deux assaillants qui l’ont égorgé sur le trottoir «à la manière de Daech» selon Al Akhbar.

Les obsèques de la victime se sont transformées en marche de protestation contre l’insécurité qui règne dans les quartiers populaires et ce, malgré les mesures prises par la DGSN pour contrecarrer le crime, écrit Al Akhbar.

Par Zineb El Ouilani
Le 30/04/2016 à 12h22