A Fès, les chauffeurs de taxis montent au créneau. Ce 21 février, les professionnels ont défié les autorités et annoncé leur décision d’augmenter les prix des courses. Dans la capitale spirituelle du Royaume, le tarif passe désormais de 4 à 7 dirhams. Ce qui n’a pas manqué de susciter des réactions diverses au sein de la population fassie.
Dans sa livraison du 23 février, le quotidien Al Massae indique que les autorités locales sont sorties de leur silence après cette décision prise par les chauffeurs de taxis. En effet, le président du bureau économique et social de la wilaya de la région de Fès-Meknès a qualifié cette augmentation de tarifs d’illégale.
Dans une déclaration aux médias, le responsable de la wilaya rapporte que le débat autour de cette question n’a pas encore été tranché, compte tenu de la crise économique liée à la pandémie de Covid-19 qui a frappé la ville.
De leur côté, plusieurs habitants de la ville n’ont pas manqué d’exprimer leur colère quant à la hausse des tarifs des courses et exhortent les autorités à intervenir pour obliger les chauffeurs de taxis à se rétracter et revenir au prix normal de la course fixé à 4 dirhams.
Les habitants de la ville consultés par le quotidien insistent également sur la baisse de leur pouvoir d’achat, après le déclenchement de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus.
Mais les chauffeurs de petits taxis ne l'entendent pas de cette oreille. Au vu des déclarations accordées aux médias, il est clair que les représentants des professionnels ne comptent pas revenir sur leur décision d’augmenter le tarif des courses. Pour eux, l’ancien tarif n’est pas à même de leur assurer un revenu suffisant, tant le secteur fait les frais de la crise sanitaire.