Un violent incendie est survenu, lundi dernier, dans le souk populaire d’Ain Azliten, un quartier emblématique niché au cœur de la cité impériale. S’il s'avère difficile de quantifier l’ampleur exacte des dégâts matériels, le malheureux sinistre n’a cependant fait aucune victime.
Le feu a ravagé près de 80 commerces, laissant les propriétaires des magasins sans voix devant le désastre, rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du 2 septembre. Parmi eux, un ressortissant français, propriétaire d’une galerie d’art où il exposait ses propres œuvres hand-made. «J’ai perdu l’essentiel de mes œuvres d’art dans cet incendie», lance cet artiste français, désorienté, dans un témoignage accordé à un support de presse nationale.
Face aux pertes subies, les négociants ont, de même, exprimé leur mécontentement en réaction à cet incendie qui met un terme à leur unique source de revenus, dans le contexte difficile de la conjoncture sanitaire.
Le quotidien arabophone précise que les commerçants ont sollicité l’aide des autorités. Et d'ajouter que, pour l'instant, un flou total règne toujours sur l’origine du feu, en attendant les résultats de l’enquête menée par la police judiciaire.