Il semblerait qu’on assiste à une série noire de suicides au féminin, en cette première moitié du Ramadan.A Fès, rapporte Assabah dans son édition de ce vendredi 17 juin, une femme a été trouvée, en début de semaine, pendue à l’aide d’une corde au plafond de son domicile, situé dans l’ancienne médina.
Divorcée, avec un enfant à charge, et réduite à travailler à la journée comme femme de ménage, elle n’aurait plus supporté de se sentir incapable de subvenir à ses besoins et à ceux de son fils.
Les autorités, qui ont ordonné une autopsie, ont de même ouvert une enquête sous la supervision du Parquet.
A Fès, le même jour et à quelques heures d’intervalle seulement, un professeur universitaire, écrit Assabah, a de même mis fin à ses jours en ingurgitant une grande quantité d’acide. Sa famille l’a rapidement évacué vers l’hôpital, mais ses jours n’ont pu être sauvés.
Pour en revenir aux suicides au féminin, rappelons qu’une autre femme s’est donné la mort à Youssoufia, près de Safi, en début de semaine. La jeune femme, qui n'avait pas encore atteint la trentaine, s’était aspergée de diluant et s'est immolée par le feu, sur la terrasse du domicile de ses beaux-parents dont elle partageait le toit.Transférée dans trois hôpitaux différents de la région, elle a fini par succomber à ses brûlures au troisième degré.