Alors que le kilogramme de sacs en plastique ne coûtait que 20 dirhams, avant l’entrée en vigueur de son interdiction il y a près d’un mois, le prix plafonne aujourd’hui à 80 dirhams au marché noir, révèle Al Massae dans son édition du jeudi 28 juillet. Une flambée des prix que le quotidien arabophone impute à la sévérité du ministère de l’Intérieur dans l’application de la loi et la diminution du commerce des sacs en plastique.
Une source rapporte au journal que les autorités viennent de mettre fin à la production de sacs en plastique, suite à la récente fermeture d’unités de production qui continuaient d’en fabriquer bien après l’entrée en vigueur de leur interdiction. Le succès de cette campagne d'interdiction est due, selon la même source, à la forte mobilisation des agents d’autorité du département de Mohamed Hassad. Face à la pénurie, certains commerçants continuent cependant de conserver d’importantes quantités de sacs en plastique pour les revendre au prix fort, profitant de l’approche de l’Aïd Al-Adha.
Des commerçants qui, d’ailleurs, se plaignent de ce qu’ils qualifient d’"absence d’alternative", se plaignant aussi du prix jugé trop élevé des emballages qui leur ont été proposés jusqu’ici. D’autant plus, selon le journal, que le prix de certains sacs en papier atteindrait jusqu'à 50 centimes l’unité. La coordination nationale des industries du plastique accuse, quant à elle, le gouvernement d’avoir mis fin au dialogue avec eux.