Fnideq: une tiktoker algérienne interpellée pour tentative de migration illégale

Des migrants essayant vainement de prendre d’assaut Sebta. (AFP). AFP or licensors

Revue de presseLa brigade de la gendarmerie royale de Belyounech a arrêté une ressortissante algérienne, active sur les réseaux sociaux, notamment «TikTok», pour tentative et incitation à l’immigration clandestine depuis Fnideq. Elle sera déférée devant le parquet compétent à Tétouan, rapporte le quotidien Al Akhbar, dont est tirée cette revue de presse.

Le 18/09/2024 à 19h56

Après la mise en échec des tentatives de passage groupé de centaines de migrants, jeunes et mineurs, vers le préside occupé de Sebta, une ressortissante algérienne a été interpellée, mardi, par les éléments de la brigade de gendarmerie royale de Belyounech.

Cette femme active sur les réseaux sociaux, notamment la plateforme «TikTok», s’est distinguée dans le lot des migrants par ses déclarations provocantes quant à une récidive à partir de la ville de Nador ou les deux présides occupés de Sebta et Mellilia, défiant les forces de l’ordre et les lois en vigueur. Elle a été mise à la disposition des services judiciaires relevant de la gendarmerie royale de Fnideq pour enquête, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 19 septembre.

L’enquête portera sur «sa situation juridique au Maroc, ses déclarations à propos de la diffusion d’informations sur les réseaux sociaux appelant à l’organisation d’une migration massive pour le dimanche 15 septembre». L’enquête portera aussi, selon le quotidien, «sur son annonce devant les caméras des médias assurant la couverture sur les lieux, de son intention de revenir à la charge, liant cela parfois au manque d’opportunités d’emploi, parfois à sa maladie, parfois à celle de son enfant et son besoin de l’aide sociale».

Après l’achèvement de l’enquête, «la mise en cause sera déférée devant le parquet compétent à Tétouan», souligne Al Akhbar.

Dans le même sillage, rappelle le quotidien, le parquet compétent à Tétouan a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la diffusion de photos sur certains les réseaux sociaux. Il a aussi poursuivi plusieurs personnes qui géraient des pages sur ces réseaux, notamment la plateforme «TikTok» pour incitation à l’immigration clandestine, au détournement de mineurs et aux violences envers les forces de l’ordre.

Par Mohamed Younsi
Le 18/09/2024 à 19h56