Fquih Bensalah: jusqu'à 5 ans de prison ferme dans l'affaire du piment doux frelaté

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Revue de presseKiosque360. Le tribunal de première instance de Beni Mellal a condamné les principaux accusés dans l'affaire du piment doux frelaté à des peines comprises entre 3 et 5 ans de prison ferme.

Le 28/08/2016 à 18h57

Du nouveau dans l’affaire du piment doux frelaté commercialisé à Fquih Bensaleh. Al Akhbar rapporte en effet, dans son numéro du lundi 29 août, que le tribunal de première instance de Beni Mellal a condamné les quatre individus poursuivis dans cette affaire à des peines de prison comprises entre 3 et 5 ans. Et c’est le propriétaire du dépôt qui a écopé de la peine la plus sévère, le tribunal ayant estimé qu’il était le principal responsable dans cette affaire.

Pour rappel, les faits remontent au 13 août courant, lorsque les services de la gendarmerie de Fquih Bensaleh ont découvert une usine clandestine avec plus d’une demie tonne de piment doux frelaté destinée à la commercialisation.

Selon les sources du journal, les services de la gendarmerie avaient été informés de l’existence d’un entrepôt, voire même d'une usine de production clandestine, où étaient stocké du piment doux frelaté en grandes quantités. Une enquête a alors été diligenté, et plusieurs locaux soupçonnés d’abriter cette unité ont été mis sous surveillance pendant plusieurs jours.

Les éléments de la gendarmerie ont pu mettre la main sur les trafiquants qui, selon Al Akhbar, mélangeaient la farine périmée avec de l’huile et des colorants et qu'ils commercialisaient sous forme de piment doux.

Lors de la perquisition, les services de la gendarmerie royale ont saisi 75 grands sacs de ce faux piment, soit plus de 500 kg, 40 grands sacs de farine périmée, 30 kg de colorant et plusieurs cartons d’huile bon marché.

La saisie a aussi concerné le matériel utilisé dans cette opération de mélange, soit 17 fours et des bonbonnes de gaz et autant de marmites.

La journal précise que les produits saisis ont été soumis à des analyses approfondies qui ont démontré qu’ils n’étaient pas comestibles et représentaient, par conséquent, un danger pour la santé des consommateurs.

Par Khalil Ibrahimi
Le 28/08/2016 à 18h57