Pour protester contre les répercussions de la flambée des prix à la pompe sur leur activité, les chauffeurs de taxis de Tanger, comme partout dans le Royaume, ont répondu à l’appel à la grève lancé par cinq centrales syndicales (la Confédération démocratique du travail -CDT, l’Union marocaine du travail -UMT, l’Union générale des travailleurs du Maroc -UGTM, la Fédération démocratique du travail -FDT et l’Union nationale du travail au Maroc -UNTM).
Les habitants de Tanger qui ont été interrogés par Le360, ont souligné que la première journée de grève a largement perturbé le réseau des transports de la ville. Ceux qui empruntent généralement les taxis ont été dans l’obligation de prendre le bus et de leur côté, les chauffeurs de taxis grévistes se sont réunis au centre-ville pour faire entendre leurs doléances.
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Ahmed Laâchiri, chauffeur de taxi et gréviste, a souligné qu’auparavant, les conducteurs gagnaient jusqu’à 170 dirhams par jour. Une somme qui a baissé aujourd’hui, en raison de la flambée des prix à la pompe. «Le prix du litre de gasoil dépasse désormais la barre des 12 dirhams, ce qui impacte lourdement nos recettes quotidiennes», a-t-il expliqué.
Mustapha Chelli, un autre gréviste, a fait état de la hausse du revenu journalier que les titulaires des agréments de transport perçoivent des chauffeurs. En effet, celui-ci s'élève désormais à plus de 250 dirhams le soir et 150 dirhams le matin.
D’autres chauffeurs expliquent aussi que leurs confrères s’inquiètent des répercussions de l'augmentation du prix des carburants sur l'avenir de leur activité, et appellent le gouvernement à trouver des solutions.