Au lendemain de l'échec d'une médiation de la dernière chance, entreprise par les chefs de plusieurs groupes parlementaires, le conflit persiste donc.
A deux jours des examens, les différentes parties (étudiants grévistes, ministères de l'Education nationale et de la Santé) s'accusent mutuellement d’avoir "la responsabilité du blocage".
Une réunion a regroupé, lundi dernier, le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, les ministres de l'Education nationale, Saaïd Amzazi, et de la Santé, Anas Doukkali, a appris Le360 de sources concordantes.
Amzazi et Doukkali ont ainsi décidé de mobiliser "tous les moyens pour que les examens de lundi se déroulent dans de bonnes conditions", selon ces sources, réaffirmant que "le boycott signifiera le redoublement de l'année".
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Du côté des grévistes, la coordination nationale des étudiants en médecine au Maroc, avoir appelé ses adhérents à observer "un sit-in" de protestation "le lundi devant toutes les facultés de médecine".
Au ministère de l'Education nationale, on affirme en outre que "tous les efforts ont été entrepris" pour amener les étudiants à cesser leur grève.
"Ce n'est plus un problème pédagogique mais plutôt un problème politique puisque les grévistes continuent de prendre en otage tout un secteur", indique une source au ministère de l'Enseignement supérieur.
Cette même source révèle, de plus, qu'une offre sur le concours de résidanat "a même été proposée" aux étudiants en médecine, sans qu'elle reçoive "un accord favorable de la part des grévistes".
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Cette proposition repose sur le principe d'un quota, qui permettrait "d'augmenter le nombre de stagiaires, aussi bien pour les docteurs issus des facultés du public, que ceux du privé".
"Nous avons proposé d'échelonner ce quota sur trois ans, car le problème ne se posera aux grévistes actuels qu'en 2021", précise-t-on.