Guelmim: une fille de 13 ans immolée par le feu par sa belle-mère

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Revue de presseKiosque360. La fille mineure est admise à l’hôpital pour brûlures de deuxième degré. La belle-mère est actuellement en détention provisoire. Une enquête a été ouverte. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 30/11/2022 à 21h03

C’est une forme de punition corporelle encore répondue dans notre pays. Le châtiment par le feu qui est aussi considéré comme une forme de torture contre les enfants est encore pratiqué dans certaines régions. L’exemple nous vient cette fois-ci de la région de Guelmim, plus précisément de la commune d’Abaynou. D’après le quotidien Assabah qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 1er décembre, la victime est une fille mineure âgée à peine de 13 ans.

Et c’est sa belle-mère qui lui a infligé ce supplice. La jeune fille souffre de brûlures de deuxième degré dans plusieurs parties de son corps. Alertée par l’incident, poursuit le quotidien, la brigade locale de la gendarmerie a dépêché ses éléments pour enquêter.

Après avoir reçu les premiers soins, le diagnostic a été vite établi. La jeune fille présente des brûlures graves, au deuxième degré, notamment au niveau des cuisses Son cas étant grave, il a été décidé de la transférer immédiatement à l’hôpital régional d’Agadir.

Selon les premiers éléments de l’enquête conduite par la gendarmerie, ce n’est pas la première fois que la jeune fille subit ce genre de torture. Depuis la mort de sa mère et le remariage de son père, elle a été confiée à sa belle-mère. Mais au lieu de prendre soin d’elle comme l’aurait fait sa mère si elle était encore en vie, cette dernière s'ingénie à la torturer à chaque fois que l’occasion se présente, relève le quotidien.

Après avoir établit le constat des faits et relevé les témoignages sur place, les éléments de la gendarmerie ont arrêté la belle-mère pour coup et blessures sur un mineur. Le père et les deux frères de la victime ont, pour leur part, été entendus par les gendarmes.

Une enquête approfondie est ouverte sous la supervision du Parquet, souligne Assabah. Il s’agit de déterminer les circonstances de cet acte criminel et ses motivations. La mise en cause, mise en détention provisoire, est poursuivie par torture contre la jeune fille. Elle sera déférée devant le Parquet dès la clôture de l’enquête.

Par Amyne Asmlal
Le 30/11/2022 à 21h03