Quatre jeunes, dont deux mineurs, ont dernièrement menacé des collégiennes dans les parages d’un établissement scolaire à Had Soualem dans la province de Berrechid, et les ont conduites dans un lieu désert pour abuser d’elles.
Menacées par des armes blanches, les collégiennes, âgées de 15 et 16 ans, ont été menées dans un lieu où elles ont été séquestrées pendant deux jours. Et pour abuser d’elles sans violence et les manipuler comme bon leur semble, les criminels ont drogué leurs victimes avec de la colle «silicium» qui leur a fait perdre la notion du temps et de l’espace.
D’après les sources du quotidien Assabah, qui se penche sur cette affaire dans son édition du week-end des 3 et 4 décembre, la colle a eu l’effet escompté sur les victimes qui n’ont pas opposé de résistance. «Après quarante-huit heures de débauche, les criminels ont décidé d’accompagner les victimes jusqu’à leur établissement scolaire, croyant que leur crime n’allait pas être dévoilé puisque, croyaient-ils, les collégiennes séquestrées et droguées étaient consentantes», indiquent les sources du quotidien.
C’est à ce moment que le père de l’une des victimes les a surpris aux abords de l’établissement scolaire en train de sniffer de la colle. «Le père était à la recherche de sa fille disparue depuis deux jours», précisent les mêmes sources. Il a immédiatement conduit sa fille dans les locaux de la brigade de la gendarmerie royale pour déposer plainte contre les quatre suspects.
«L’enquête menée sous la supervision du parquet compétent a montré que la fille et ses deux autres camarades de classe avaient été exploitées sexuellement», font savoir les mêmes sources. Et d’ajouter que les quatre suspects ont tenté de prendre la poudre d’escampette, mais la vigilance des éléments de la gendarmerie royale a réussi à les neutraliser en peu de temps. Ils ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête.