Dans une lettre destinée au président de la commune de Harhoura, le collectif des résidents du quartier Sidi El Abed 1 relève que la reprise des travaux de drainage des eaux pluviales par l’opérateur Redal, pour les conduire vers la plage des «Sables d’or», contamine les eaux de baignade. Selon eux, cette opération impacte non seulement l’écosystème marin, mais également les établissements humains comme Sidi El Abed.
Le collectif explique que les expertises d’évaluation environnementale ont montré que les eaux pluviales sont plus polluantes que les eaux usées. «Les déversements des eaux de pluie, même avec des filtres de captage, polluent les espaces naturels puisqu’elles drainent avec elles des eaux de surface polluées ainsi que divers déchets toxiques tels que les pesticides et herbicides, les détergents, les solvants et les produits chimiques ménagers et industriels, les métaux lourds, les huiles et les hydrocarbures», élabore-t-on.
Une fois déversées, ces eaux polluées augmentent le niveau de pollution marine tout au long des plages, selon les résidents de Sidi El Abed 1, qui ajoutent que ces eaux sont nuisibles à la santé des habitants de Harhoura et dégradent la qualité de vie.
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Le collectif appelle donc le président de la commune de Harhoura à veiller à la protection de la santé publique des résidents en vue d’éviter la dégradation de l’environnement et la propagation de maladies épidémiques.
Il propose également une alternative «viable et durable sur le plan écologique»: aménager des bassins de rétention et de stockage des eaux de pluie pour des usages d’arrosage d’espaces verts et de parcs. L’idée est de conduire ces eaux vers des étangs, spécialement aménagés dans le respect de l’écologie, au sein de la ceinture verte, pour arroser les arbres, les arbustes et les plantations de la région durant les saisons chaudes. «Des bassins d’eaux pluviales, respectant les critères d’environnement, pourraient devenir aussi des endroits de loisirs pour tous les riverains de la Wilaya», ajoute le collectif.
