Hausse des salaires dans les secteurs public et privé dès janvier prochain

Le bâtiment de la Direction générale des impôts (DGI), à Rabat.

Revue de presseLe projet de loi de Finances (PLF 2025) comporte des mesures fiscales favorables aux salariés, avec une révision majeure de l’impôt sur le revenu (IR) à compter du 1er janvier 2025. Une revue de presse d’Assabah.

Le 17/09/2024 à 19h52

Dès le 1er janvier prochain, l’impôt sur le revenu (IR) prélevé sur les salaires des employés déclarés du secteur privé et sur ceux des fonctionnaires des administrations sera minoré, ce qui aura une incidence sur le salaire net qu’ils perçoivent, indique Assabah de ce mercredi 18 septembre.

Le quotidien précise qu’«en application de l’accord conclu en avril dernier entre le gouvernement et les syndicats, la réforme de l’IR apportera des changements significatifs aux modes de calcul de cette charge fiscale, dans l’objectif non dissimulé d’améliorer les revenus des fonctionnaires de l’État et des employés du secteur privé».

Cette mesure fiscale porte sur un «relèvement de la première tranche du barème relatif au revenu net exonéré de 30.000 à 40.000 dirhams, ce qui entraînera l’exonération des revenus inférieurs à 6.000 dirhams par mois», détaille Assabah.

Il s’agit, surtout, «de la révision des autres tranches du barème afin de les élargir pour réduire les taux appliqués aux revenus de la classe moyenne, qui seront abaissés d’environ 50% du taux en vigueur. De plus, le taux marginal dudit barème passera de 38% à 37%», précise aussi le quotidien.

Le «montant annuel de la réduction de l’IR au titre des charges de famille» sera quant à lui «relevé», ajoute Assabah, «de 360 dirhams à 500 dirhams par personne à charge».

Les salariés qui perçoivent un salaire mensuel dont le montant est inférieur à 6.000 dirhams s’en retrouvent donc exonérés, explique le quotidien, selon lequel «pour les salaires compris entre 6.001 et 8.000 dirhams, un allègement fiscal de 460 dirhams par mois sera appliqué».

En ce qui concerne le montant des salaires compris entre 8.001 et 10.200 dirhams, cet allègement fiscal sera de 570 dirhams par mois, alors que pour les salaires compris entre 10.201 à 13 000 dirhams, cet allègement fiscal portera sur une somme définie à 780 dirhams par mois.

En ce qui concerne la tranche des salaires supérieurs à 13.001 dirhams, la mesure adoptée consiste en un allègement fiscal de l’ordre de 980 dirhams par mois, indique Assabah.

Par Walid Ayadi
Le 17/09/2024 à 19h52