Le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad, a suscité la grogne des syndicats en permettant aux enseignants du secteur public d’effectuer des heures supplémentaires dans les écoles privées.
Ainsi, rapporte Al Massae dans son édition de ce jeudi 11 mai, les syndicats de l’Enseignement, qui condamnent cette décision et la considèrent comme une forme de surexploitation des ressources des institutions publiques, font endosser la responsabilité de la détérioration de la qualité de l’enseignement au gouvernement.
Les syndicats ont également réitéré leur rejet de la formule du recrutement contractuel des enseignants du secteur public et critiqué la réforme de l’éducation initiée par Rachid Belmokhtar, l’ex-ministre de l’Education nationale, dans le cadre de son plan de sauvetage de l’enseignement public, ajoute le quotidien. La Fédération nationale de l’enseignement (Orientation démocratique) a d'ailleurs invité le ministre à tenir les engagements dont il s’était porté garant à l’occasion de sa rencontre, le 26 avril dernier, avec les secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs de l’enseignement.
Rappelons qu’à l’issue de cette rencontre, les deux parties s’étaient mises d’accord pour institutionnaliser le dialogue social. Les revendications des syndicats concernaient notamment l’annulation du décret mettant fin à l’intégration automatique des enseignants-stagiaires et son remplacement par un concours de sortie éliminatoire.