"Je suis attristé par le fait que les autorités marocaines ont récemment condamné deux couples homosexuels (à Témara et à Souk al Arbaa) à des peines de prisons, allant jusqu’à trois ans de prison ferme. Ceci est intervenu tandis que nous venons de célébrer la journée mondiale de lutte contre l'homophobie. Une journée qui est célébrée chaque année le 17 mai, afin de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie. La date est choisie pour marquer la décision, le 17 mai 1990, de l’Organisation Mondiale de la Santé, de supprimer l'homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies. Pour moi, c’est un anachronisme que l’homosexualité soit toujours considérée comme un crime au Maroc, presque 25 ans après cette décision de l’Organisation Mondiale de la Santé de ne plus la considérer comme une maladie. Les peines de prison vont même, à mon avis, à l’encontre du premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui statue que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits". J’espère qu’un jour, les homosexuels au Maroc seront acceptés comme des citoyens à part entière, qui ne sont ni malades, ni criminels."
Par Le360
Le 25/05/2013 à 12h57, mis à jour le 25/05/2013 à 13h04