Les médecins du public seront en grève ce mardi 16 janvier. Un sit-in est d’ailleurs programmé devant le siège du ministère de la Santé à Rabat. Contacté par le360, El Mountadar Alaoui, président du Syndicat indépendant des médecins du service public (SIMSP), souligne qu’il s’agit du cinquième débrayage.
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L’objectif est de protester de manière générale contre les conditions de travail jugées de plus en plus lamentables. «Nous étions 12.000 médecins publics, nous ne sommes plus que 8.500 et cela est dû aux démissions collectives qui se sont multipliées ces dernières années», explique le président du SIMSP.
Hôpitaux engorgés, lenteurs dans les prises de rendez-vous, conditions d’exercer particulièrement difficiles pour les médecins, scanners et autres appareils obsolètes dans les hôpitaux publics font partie des raisons invoquées pour cette grève de 24 heures annoncée.
Dans la liste des revendications des médecins du service public, on retrouve également: l’équivalence du doctorat en médecine avec le doctorat national et être payé selon l’échelle salariale 509 qui correspondrait à 15.000 dirhams mensuels.
Les lauréats des Facultés de médecine au Maroc sont payés 8.600 dirhams selon l’indice 336, même chose pour un étudiant détenteur d’un master. Le syndicat demande de rajouter deux grades au-dessus du hors-échelle.
Après la grève du 16 janvier, les médecins du secteur public prévoient une marche nationale le 10 février.