La Gendarmerie royale de Rabat a ouvert une enquête suite à l’agression dont a été victime un gendarme, malmené par le fils d’un responsable sécuritaire. Le mis en cause a été, cependant, libéré illico presto. La raison invoquée? Il souffrirait de troubles psychiques.
Al Akhbar, qui se fait l’écho de cette histoire dans son édition de ce jeudi 13 août, rapporte ainsi que le prévenu a présenté des documents attestant de "sa maladie". Et d’ajouter que cet incident risque d’avoir des conséquences graves, surtout après l'interventention de la Direction générale de la sûreté nationale. "Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que le contrevenant, fils d’un commissaire, roulait à vive allure lorsqu’il a été interpellé par un gendarme. Refusant d’obtempérer et de fournir ses papiers, il a argué qu’il appartenait à une famille très influente de Rabat. Mais le gendarme ne l’a pas entendu de cette oreille et a insisté pour appliquer la loi. Ce qui a mis hors de lui le contrevenant qui l’a agressé. C’est l’intervention d’un autre gendarme présent sur place qui a permis de mettre fin à cette agression qui aurait pu très mal tourner", précise le quotidien.
Conduit au poste de la gendarmerie de Témara où il a été placé en garde à vue, le contrevenant a été relâché dès le lendemain, après avoir été présenté devant le procureur général. "Un état de fait qui a révolté le gendarme agressé et certains de ses collègues", souligne le journal arabophone qui estime que cette "affaire" risque d'avoir de graves incidences.
