Ils semaient la terreur sur les autoroutes

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Revue de presseKiosque360. Trois jeunes gens, âgés de 20 à 25 ans, mettaient en place des barrages de pierres sur une sortie d’autoroute pour obliger les usagers à ralentir et s’arrêter. Ils les dépossédaient alors de leurs biens.

Le 01/07/2018 à 22h07

Trois malfrats qui semaient la terreur sur l’autoroute de Casablanca ont été mis sous écrous samedi dernier. Ces individus, qui agissaient en bande, ont été appréhendés par la Gendarmerie après un ratissage effectué jeudi dernier dans les environs de Casablanca, du côté de Bouskoura, rapporte Assabah dans son édition du lundi 2 juillet.

Cagoulés et arme blanche à la main, les trois compères sévissaient sur une sortie d’autoroute où ils mettaient en place des barrages de pierres, obligeant ainsi les conducteurs à ralentir pour pouvoir ensuite les attaquer et les déposséder de leurs biens, explique le journal. Et d'ajouter que plusieurs plaintes ont été déposées contre eux pour agression sous la menace d’armes blanches. La dernière a été déposée par un MRE installé en Grande Bretagne. L'homme a été agressé, avec sa famille, alors qu’il quittait l’autoroute d’El Jadida.

En s’engageant dans la sortie de l’autoroute, ce MRE est ainsi tombé sur un barrage de pierres. Il a été contraint de s’arrêter pour les retirer afin de pouvoir poursuivre sa route. C’est à ce moment qu’il a été surpris par trois individus qui l’ont obligé à leur remettre tout ce qu’il avait de valeur sur lui. Ils l’ont également délesté d’une importante somme d’argent en devises, des livres sterling en l’occurrence.

D’autres plaintes font état de violences verbales et de coups portés au capot des véhicules, autant de moyens d’intimidation. Ces mêmes assaillants ont tenté de violer une jeune fille qui se trouvait à bord d’un véhicule, avec sa famille. Ils l’ont sortie de force de la voiture et ont tenté de la traîner à l’écart. Mais, face à sa résistance et grâce, surtout, au passage d’un autre véhicule au moment de l'agression, ils ont renoncé à leur sordide dessein.

Le journal précise que, suite à ces plaintes, les premières investigations ont été lancées dans les environs des lieux où se sont déroulées les agressions. Les enquêteurs ont alors remarqué qu’un jeune habitant du douar Oulad Yettou montraient soudain des signes de richesse, alors qu’il était au chômage depuis longtemps. L'homme a tout de suite été approché par les éléments de la Gendarmerie. Après un interrogatoire serré, il a avoué faire partie d'une bande et a fourni l'identité de ses complices. 

Les enquêteurs ont donc facilement pu mettre la main sur les deux autres membres de la bande. Après perquisition chez eux, les gendarmes ont pu saisir plusieurs appareils électroniques, des tablettes et des Smartphones, ainsi que des sommes d’argent en liquide.

Par Amyne Asmlal
Le 01/07/2018 à 22h07