Immigration clandestine: un moqaddem accusé d’intermédiation devant la justice

Une embarcation sur la Méditerranée.

immigration clandestine.. DR

Revue de presseEn mettant en échec une opération d’immigration clandestine, les éléments de la gendarmerie ont mis la main sur un moqaddem, qui jouait le rôle d’intermédiaire entre un réseau spécialisé et les candidats. Cet article est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 28/05/2023 à 18h46

Les éléments de la gendarmerie de la zone de Mansouria, près de Bouznika, viennent de déférer devant la justice cinq candidats à l’immigration clandestine et un moqaddem, accusé de jouer le rôle d’intermédiaire avec un réseau.

C’est Assabah qui rapporte l’information dans son édition du lundi 29 mai expliquant que le moqaddem va devoir faire face à de graves accusations, dont la traite d’êtres humains. Il a été arrêté à la suite d’une opération menée vendredi matin par les éléments de la gendarmerie et qui a mis en échec une tentative d’immigration clandestine.

C’est un contrôle routier d’un véhicule conduit par le Moqadem et à bord duquel se trouvaient les cinq candidats qui a mis la puce à l’oreille des gendarmes. Les cinq individus, tous issus de Casablanca, et leur chauffeur «moqaddem» ont ainsi été interpellés, et plusieurs équipements ont été saisis. Il a également été révélé aux enquêteurs que le véhicule à bord duquel ils se trouvaient appartenait à une société de location de voiture.

Comme le précise le journal, les cinq candidats ont été relâchés après avoir été entendus par les gendarmes. Ils seront poursuivis en état de liberté, ce qui ne sera pas le cas du moqaddem, maintenu en détention.

Cela étant, le quotidien ne manque pas de rappeler que la région de Mansouria est devenue dernièrement le point de départ de plusieurs candidats à l’immigration clandestine, comme le prouve cette opération, mais également une autre mise en échec dernièrement près de la plage «David». Ce jour-là, 24 personnes ont été arrêtées alors qu’elles embarquaient dans un zodiac. L’enquête avait démontré par la suite qu’elles avaient dû débourser entre 10.000 et 15.000 dirhams chacune pour immigrer clandestinement vers le sud de l’Espagne. L’opération avait été préparée par un jeune habitant à Mohammedia, soupçonné de faire partie d’un réseau spécialisé dans l’immigration clandestine.

Par Fayza Senhaji
Le 28/05/2023 à 18h46