Intervenant lors d'une réunion sur "L’utilisation des données pour comprendre la migration", tenue en marge de la 71è Assemblée générale de l’ONU, Driss El Yazami a précisé qu’il s’agit pour l’essentiel de migrants syriens, sénégalais, congolais et ivoiriens.
A travers sa nouvelle stratégie nationale d’immigration et d’asile, le Maroc a démontré sa volonté de contribuer à l’élaboration et à l’harmonisation des arrangements visant à faciliter le processus d’intégration et de mobilité des étrangers établis dans le royaume.
Il a noté, dans une déclaration à la presse, que l’opération de régularisation exceptionnelle constitue une source importante d’information, appelant à développer et à approfondir le travail accompli jusqu’à présent. “Il est impossible d’avoir une politique de migration sans le développement de la connaissance en termes de métadonnées et de statistiques, mais aussi d’analyses qualitatives à travers le développement de travaux de sociologie et d’anthropologie sur les migrations”, a estimé El Yazami.
“Nous sommes un des rares pays du pourtour méditerranéen et d’Afrique qui dispose de plusieurs équipes de recherche”, s’est réjoui le président du CNDH, appelant à développer un “agenda national” de la recherche qui “s’intéresse à la communauté marocaine à l’étranger, mais aussi aux étrangers qui sont chez nous”.
Les participants à cette rencontre ont souligné l’importance de la collecte et du partage des données relatives à la migration afin d’élaborer les stratégies idoines pour mieux gérer les flux migratoires, faire face aux origines de ces flux et atténuer les souffrances qu’ils engendrent.