Ce colloque, qui a débattu des divers champs d’action de la justice nationale et de la justice pénale internationale, en particulier sur les questions des droits humains surtout en temps de guerre ou de conflit, a été organisé en partenariat avec la Commission nationale de droit international humanitaire et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.
Les orateurs ont également mis en avant la nécessité d’adapter les législations nationales en matière de droit international pénal et humain «afin que la primauté du droit national soit souveraine», a-t-il été dit.
Il a été également question des rôles de la Cour pénale internationale (CPI) et de la Cour internationale de justice (CIJ), ainsi que des différents procès de tribunaux spéciaux tenus par le passé en lien avec les crimes contre l’humanité.
Lors de ce colloque, la présidente de la Commission nationale de droit international humanitaire, Farida El Khamlichi, a mis en exergue la mission de son instance consultative auprès du chef du gouvernement.
Cette commission est chargée, «en plus d’assister les autorités marocaines dans la sensibilisation, promotion et développement du droit international humanitaire, d’harmoniser les législations nationales aux normes du droit international humanitaire et d’encourager l’adhésion aux conventions internationales y afférentes».
Pour rappel, la CPI juge les individus accusés de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. La CIJ, quant à elle, est un organe de l’Organisation des Nations unies et a donc compétence sur tous les membres de l’ONU. Il faut signaler que le Maroc n’a pas ratifié le traité portant création de cette dernière instance.