Dans la version 2017 du rapport, le royaume se retrouve au 97e rang, contre le 101e l’année dernière, dans un classement qui compte 149 pays.
La position du Maroc est certes peu reluisante si l’on considère qu’il se retrouve dans la seconde moitié du tableau. Cependant, en comparaison avec les autres pays de la région et du continent, il se retrouve dans le peloton de tête. Seuls 5 pays africains (Iles Maurice, Afrique du Sud, Botswana, Namibie et Tunisie) dépassent le royaume dans ce classement. En revanche, des pays comme l’Algérie (116e) ou l’Egypte (120e) se retrouvent bien derrière.
Lire aussi : Indice de prospérité: le Maroc leader au Maghreb
En analysant les différents critères retenus dans ce classement, on conclut que le Maroc est particulièrement pénalisé au niveau du «Capital social» qui mesure la force des relations personnelles, le soutien du réseau social, les normes sociales et la participation civique dans un pays. Sur ce volet, le Maroc n’est classé que 144e. Il en est de même pour le critère «Education» qui mesure l’accès au système éducatif et sa qualité (119e). En revanche, le Maroc affiche un bon score (34e) en matière de sécurité nationale et des personnes ainsi qu’en matière d’environnement (49e), un critère qui mesure la performance d’un pays dans trois domaines: la qualité de l'environnement naturel, les pressions environnementales et les efforts de préservation.
Lire aussi : Doing Business 2018: le Maroc 69e, l'Algérie 166e
L’index de la prospérité et du bien mesure, pour rappel, plus d’une centaine de variables, incluant par exemple le PIB par habitant, la sécurisation du web ou encore à quel point les citoyens se sentent bien au quotidien. Ces variables sont par la suite consolidées en 9 catégorie, à savoir la qualité économique, l'environnement commercial, la gouvernance, les libertés individuelles, le capital social, la sûreté et la sécurité, l'éducation, la santé et l'environnement naturel. Ce sont les scores obtenus dans ces catégories qui définissent le classement final.