Côté marocain, des centaines d'hommes et de femmes de tous âges, beaucoup de jeunes et des mineurs, ont afflué pour tenter leur chance au niveau du poste-frontière de Fnideq (nord).
Les candidats à l'émigration, hommes et femmes de tous âges, certains très jeunes, descendaient par dizaines vers la plage par un sentier, avant de courir vers la ville occupée de Sebta, le long de la mer.
Dans la journée, un homme a trouvé la mort en se noyant alors qu'il tentait de rallier l'enclave par la mer, selon la préfecture de Sebta.
Certains ont aussi essayé de passer par la montagne qui surplombe la plage.
Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des jeunes migrants, en maillot de bain ou tout habillés, débarquant sur les plages de rochers.
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Interrogée sur leur hébergement, la préfecture de Sebta, confrontée à une situation sans précédent, a précisé qu'un accueil était prévu dans des hangars sur la plage d'El Tarajal.
Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé, lundi soir dans un communiqué, le "renforcement immédiat des effectifs de la garde civile et de la police nationale dans la zone" avec 200 agents supplémentaires.
Et de rappeler que "les autorités espagnoles et marocaines ont conclu récemment un accord concernant le retour vers leurs pays des citoyens marocains qui arrivent à la nage" à Sebta , le document assure que "les contacts avec les autorités marocaines ont été maintenus" de façon "permanente".
Entre le début de l'année et le 15 mai, 475 migrants sont arrivés à Sebta, soit plus du double par rapport à la même période l'an passé, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.