Le Royaume du Maroc compte de nouvelles victimes après les intempéries et les fortes pluies qui ont actuellement lieu dans le pays.
Les principales régions concernées par des pertes humaines et d’importants dégâts matériels sont celles de Marrakech, de Kalaa des Sraghna, de Taza et de Taroudant, précise Assabah de ce mardi 15 octobre.
À Taza, deux femmes sont mortes noyées après avoir été emportées par un oued en crue, dans les communes rurales de Rayfa et de Sidi Ahmed Zerrouk.
Leurs corps sans vie ont été repêchés par deux équipes de la Protection civile. Une personne âgée a elle aussi été emportée par un oued en crue près de Kalaa des Sraghna, et sa dépouille a été par la suite retrouvée par une équipe de secouristes.
En plus de ces pertes humaines, de nombreux dégâts matériels sont à déplorer. C’est le cas à l’aéroport de Marrakech Ménara, dont certaines structures, pourtant neuves, ont cédé sous ces intempéries.
Les grandes artères de la ville, capitale touristique du Royaume, ont été littéralement inondées, les infrastructures d’évacuation des eaux de pluie ayant en effet cédé une demi-heure à peine après le début des précipitations, explique le quotidien.
«Des automobilistes et des motards ont été pris au piège à plusieurs endroits de la ville, notamment sur le pont menant à Targa», indique Assabah, qui s’interroge sur la qualité de ces infrastructures et sur la viabilité de certaines passations de marchés publics portant sur des travaux de BTP.
Des faits similaires ont eu lieu ailleurs. Des ponts se sont aussi écroulés à Taza, de même que des routes et des écoles dans des zones rurales de cette région.
Ces précipitations ont aussi causé d’importants dégâts dans des exploitations agricoles dans de nombreuses régions, et emporté un nombre encore indéfini de troupeaux dans ces zones sinistrées.
À Ouarzazate, le comité préfectoral de veille a décrété une suspension des cours dans l’ensemble des établissements des zones rurales limitrophes.
Alors que les pluies se poursuivent, le bilan devrait s’alourdir davantage dans les jours à venir.
Selon Assabah, l’ampleur des dégâts conduit à la nécessité d’effectuer un autre bilan, celui des conditions de l’affectation et de la gestion dans la passation d’un certain nombre de marchés publics portant sur des travaux de BTP, dont ces intempéries révèlent l’incurie.