Internet: sexe, drogue et vidéo

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Revue de presseKiosque360. Le revers de la médaille est qu' Internet, ce moyen de communication incontournable, n’est pas utilisé à bon escient. Des réseaux criminels s’en servent pour toutes sortes de vices et caprices.

Le 14/03/2015 à 14h35

Dans son édition de ce week-end du 14-15 mars, Al Akhbar consacre un dossier au Darknet, le Web profond. La Toile qui offre tous les «services» allant de la manière d’arnaquer, de se procurer de la drogue dure, jusqu’à la pédophilie. Et le quotidien de citer l’exemple d’un Japonais qui avait lancé une page web dans laquelle il proposait des armes à feu à bas prix, avant qu’il ne soit arrêté par la police. Le site «Onion Identitity Services» est également cité en exemple des dérives du Web. Ce site vend de faux documents avec des photos falsifiées et retouchées pour bénéficier de la nationalité de certains pays européens.

Al Akhbar pointe aussi du doigt la diffusion sur Internet de certains livres appelant au jihad, informant sur la manière de mener la «guerrre sainte» et de livrer bataille contre les «impies. Ceci , sans parler du grand fléau qu’est la pédophilie, de plus en plus présente sur le Web où des personnes sans scrupules guettent des enfants.

Le quotidien s’arrête sur des exemples se passant sous d’autres cieux, au moment où le Web marocain est plus que jamais remis en question. L’absence de régulation d’Internet fait en sorte que pas un jour ne passe sans que nous n'assistions à des situations de violation de la vie privée. En effet, de nombreuses pages dites «Fada’ih» (scandales) sont lancées de temps en temps sur le Web, dénigrant surtout des femmes et des jeunes filles dans des situations jugées «contraires à la morale». Cependant, l’atteinte à la morale réside dans le fait de jeter en pâture de pauvres gens, à des malfrats, de les filmer à leur insu et de balancer des vidéos nauséabondes sur la Toile. La liberté qu’offre justement le Web est aujourd’hui plus que jamais sujette à caution. Peut-on tout se permettre, au nom de la liberté? La réponse coule de source. Il n’est point admis qu’au nom de la liberté, on empiète sur celle des autres. 

Par Abdelkader El-Aine
Le 14/03/2015 à 14h35