Dernière ligne droite avant le transfèrement du dossier de la CNOPS devant la Justice. «La BNPJ a convoqué plusieurs responsables à la CNOPS pour être entendus sur de présumées malversations contenues dans la plainte déposée par son DG, Adnane Abdelaziz», révèle Al Massae, dans son édition de ce mercredi 7 janvier. «Les personnes interpellées sont soupçonnées d’avoir traficoté des prescriptions, en vue d’acquérir des médicaments très coûteux et les remettre en vente moyennant des sommes faramineuses», explique le quotidien, en pointant une «compromission desdits responsables avec des cliniques pour traiter des dossiers de malades imaginaires, moyennant des millions de dirhams».
Au banc des suspects, figurent aussi, des fonctionnaires accusés de traiter des dossiers de patients ayant déjà bénéficié des frais d’hospitalisation dans l’une des cliniques et qui ont été redirigés vers la CNOPS pour être indemnisés une nouvelle fois, sans parler du rôle interlope joué par quelques «responsables» au profit de quelques cliniques, recommandées au commun des patients au détriment de d’autres, dans une violation flagrante des règles de la concurrence loyale.
Le DG de la CNOPS entendu par la BNPJ
«La BNPG a déjà entendu le DG de la CNOPS, Adnane Abdelaziz, suite à une plainte pour malversations déposée par ses propres soins auprès du Procureur général du Roi», rappelle Al Massae, en indiquant que cette plainte est intervenue après que le patron de la CNOPS a identifié une trentaine de «pratiques frauduleuses». «Au moment où 5 personnes sont mises en cause dans une affaire de fraude sur des médicaments dont le montant s’élève à 5 millions de dirhams, d’autres seront déférées devant la justice en état de liberté», souligne le quotidien.
Et ce n’est pas tout … Comparaîtront aussi devant la justice, plusieurs autres cadres et fonctionnaires de la CNOPS accusés d’avoir falsifié des données informatiques pour détourner à leur profit des sommes d’argent non négligeables.
Pour rappel, la CNOPS a dernièrement déposé plainte auprès du Procureur général du Roi contre quatre cliniques soupçonnées d’avoir procédé à des facturations de prestations «fictives», sans compter une autre plainte pour malversations se rapportant à un médicament très coûteux ayant causé à la CNOPS un trou financier de l’ordre de 2,5 millions de dirhams.
