Un nombre croissant de commerçants et de tenanciers de boîtes de nuits, dans les grandes villes du Maroc, se plaignent de la circulation massive de faux billets de banque, notamment des billets de 100 et de 200 dirhams. Selon une source informée contactée par le quotidien Al Massae qui rapporte ses propos dans son édition du mardi 27 octobre, des réseaux de falsificateurs de monnaie utiliseraient les technologies les plus avancées pour rendre plus difficile la détection des faux billets.
Ces réseaux recourraient en effet à des ordinateurs puissants et à des imprimantes spécialement conçues pour l’impression de billets de banque, ainsi qu’à de l’encre spéciale. Selon les premiers résultats de l’enquête, les membres du réseau ont réussi à faire circuler des sommes importantes. Ils embauchent, pour cela, des jeunes gens apparemment au-dessus de tout soupçon.
Selon la même source, plusieurs gérants de commerces et de stations d’essence ont été victime de ce réseau, au même titre qu’un nombre important de commerçants du quartier de Derb Omar. Le journal ajoute qu’un rapport interne a mis en garde contre l’invasion de ces faux billets qui mettraient à mal l’économie marocaine. Ce même rapport révèle que plus de 2 millions de dirhams de faux billets ont été recensés. Les enquêteurs soupçonnent des réseaux étrangers de cibler le royaume, souligne, pour conclure, le quotidien.
