La cour suprême en Italie a condamné un ressortissant italien à 30 ans de prison ferme pour avoir tué le Marocain K.L, âgé de 41 ans. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (3 et 4 avril) que l’assassin avait dissous le corps de la victime dans l’acide chlorhydrique avant de l’enterrer dans une forêt près de Gallipoli. Les juges ont entendu les détails de ce crime atroce perpétré pour un motif banal dû au non-paiement par la victime d’une somme modique relative à l’achat d’une petite quantité de hachich. L’accusé Marco Barba a, en revanche, déclaré qu’il a commis ce crime après avoir découvert que le défunt entretenait une relation amoureuse avec sa fille.
La police italienne n’a pu retrouver les restes du corps de la victime que quelques mois après la date de l’assassinat. C’est la propre fille de l’assassin, tiraillée par sa conscience après avoir assisté à ce crime barbare, qui les a conduits vers le lieu où a été enterré le corps du Marocain. Au cours de ses aveux devant les enquêteurs, la fille a relaté comment son père avait prémédité son crime. Le criminel avait entrainé, subrepticement, son «ami» dans une forêt en lui faisant savoir que ce n’est pas une petite dette qui affecterait leur relation d’amitié.
Le quotidien Assabah rapporte que le Marocain l’a cru sur le champ sans se douter que l’italien Marco Barba avait planifié de le tuer dans la forêt. Arrivé sur les lieux, le criminel n’a pas attendu longtemps pour sauter sur la victime en essayant de l’étrangler avant de l’achever en lui assenant des coups violents sur la tête avec un instrument contondant. Il a, par la suite, jeté le cadavre dans une poubelle et a essayé de le dissimuler avec des branches d’arbre et autres matériaux de construction, sans succès.
Désarçonné, le criminel a commencé à chercher un moyen pour cacher définitivement le corps de façon à ce que la police n’arrive pas à l’identifier et par ricochet, à ne jamais trouver son assassin. Finalement, il s’est procuré des bouteilles d’acide chlorhydrique et de la chaux pour accélérer l’opération de dissolution du corps. Sauf que les vêtements du cadavre ne se sont pas totalement décomposés. Le criminel qui a avoué, avec force détails, son crime atroce, est resté impassible devant les juges et n’a, à aucun moment, exprimé le moindre regret.