Mustapha Iznassni, décédé à l'aube de ce lundi 18 novembre, était âgé de 80 ans.
Militant des droits humain, ce journaliste marocain de la première heure st avant tout connu pour sa défense, corps et âme, de plusieurs causes sociétales qui lui tenaient à coeur.
Membre de l'Instance Equité et réconciliation (IER), chargé de mission au Conseil national des droits de l'homme, Mustapha Iznassni était polyglotte.
Infatigable voyageur, il avait parcouru le monde et effectué ses études en Bulgarie, dans sa capitale, Sofia, et avait également eu pour pour mission d'être le chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc à Nouakchott en 1975, année de la Marche Verte.
D'une culture éclectique, il excellait aussi bien dans la pratique de cette langue slave qu'est le bulgare, avec laquelle il avait étudié, que dans une maîtrise fine de la poésie Hasssanie des tribus traditionnellement nomades du Sud du Maroc et de Mauritanie.
Né le 22 novembre 1939 à Tétouan, ce Rifain était issu de la tribu des Beni Iznassen. En tant que journaliste, Mustapha Iznassni fut le rédacteur en chef du journal Al Kifah Al Watani, de 1965 à 1967, puis journaliste pour le quotidien Al Alam, organe officiel du parti de l'Istiqlal.
De 1970 à 1971, il avait occupé la fonction de secrétaire de rédaction auprès de l'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP).
Sa riche carrière journalistique l'avait également mené à diriger les quotidiens Al Mithaq Al Watani et Al Maghrib.
Mustapha Iznassni fut aussi membre du Bureau national du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), mais aussi membre du bureau national de l'Union des écrivains du Maroc (UEA), et membre fondateur du bureau national de l'Organisation Marocaine des Droits de l'Homme (OMDH).
A l'annonce de sa mort, plusieurs de ses amis, journalistes, acteurs associatifs ainsi que tous ceux qui l'ont connu tiennent à lui rendre un ultime hommage sur les réseaux sociaux.