A l’occasion de la Journée nationale de la femme, le 10 octobre de chaque année, la Fédération des ligues des droits des femmes réitère son appel à la nécessité de réviser le Code de la famille et ce, à afin de garantir l’équité et l’égalité entre les deux sexes.
Cette fédération souligne que plusieurs lacunes juridiques ont été révélées lors de l’application des lois de la Moudawana. Elle appelle ainsi à ce que les lois du Code de la famille soient en harmonie avec la Constitution et les engagements internationaux du Maroc.
Elle ajoute, par ailleurs, que le discours royal prononcé le 30 juillet dernier dans lequel le roi Mohammed VI appelle à une révision du Code de la famille, reflète parfaitement les revendications de la Fédération des ligues des droits des femmes.
Lire aussi : Droits de la femme: le RNI annonce sa mobilisation pour la réforme du Code de la famille
La Fédération souligne que le Code de la famille a contribué à la promotion de la situation de la femme au Maroc. «La Moudawana était le tremplin qui a favorisé son adhésion à la vie politique, sociale et économique. Le Code de la famille a garanti des droits de plus en plus élargis, notamment la promotion de l’égalité des rôles parentaux au sein des familles», poursuit la même organisation dans son communiqué.
La Fédération appelle également à la révision de la loi n°79-14 relative à l'autorité pour la parité et la lutte contre toutes formes de discrimination. Elle appelle également à améliorer la loi n°103.13 relative à la lutte contre la violence à l'égard des femmes et à activer les mécanismes institutionnels visant à combattre la violence contre les femmes, ainsi que toutes les formes de discrimination fondées sur le sexe.