Nezha El Ouafi semble avoir cédé à la pression de la population de Kénitra. Les habitants de cette ville du Gharb souffrent depuis plusieurs années de l’apparition d’une poussière noire cancérigène dans l’air.
La secrétaire d’État, chargée du développement durable, a donc décidé d'installer une unité mobile de surveillance de la qualité de l’air et de la pollution. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du week-end des 4 et 5 novembre.
D'après les sources du quotidien, le Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution a installé une unité mobile équipée d'une technologie dernier cri dans un grand complexe résidentiel au centre de la zone industrielle de la ville.
Lire aussi : Mohammedia: une centrale thermique à l'origine de la poussière noire
C'est à cet endroit qu'est située la centrale thermique appartenant à l’Office national de l’eau et de l’électricité. Des associations locales avaient à plusieurs reprises pointé du doigt la responsabilité de cette centrale dans l'émission de cette poussière noire. Il y a un mois à peu près, une manifestation avait été organisée à Kenitra au cours de laquelle on avait pu lire des pancartes avec inscrit: «Je suffoque».
Cette unité mobile devrait permettre d'évaluer avec précision l’impact de cette poussière sur la qualité de l’air.