Un étudiant qui a usurpé l’identité d’un élève pour passer les examens du baccalauréat (lors de la session de 2023) a réussi à passer entre les mailles du filet au premier jour des examens de la session normale pour les candidats libres. Aucun surveillant ne l’a repéré.
Le lendemain, l’étudiant est arrivé confiant pour poursuivre l’aventure et passer les épreuves d’histoire. Mais son usurpation avait déjà fortement circulé parmi les élèves du collège Ennasr à Oulmès, dans la province de Khémisset.
Les responsables chargés de la surveillance et ceux chargés du centre des examens ont donc été alertés. Le jeune homme a donc été pris en flagrant délit d’usurpation d’identité par deux surveillants, qui l’ont conduit immédiatement auprès des responsables du centre des examens.
«Affolé et perturbé, l’étudiant, qui a fondu en larmes, s’est rapidement effondré», rapporte Assabah ce mardi 6 juin.
Des agents de la brigade de la Gendarmerie royale d’Oulmès se sont rendus sur les lieux pour interpeller le mis en cause et le placer en garde à vue. Il reste à la disposition de l’enquête, ouverte sous la supervision du procureur du Roi près le tribunal de première instance de la ville, indiquent les sources du quotidien.
L’élève concerné par l’affaire a été également interpellé. Les deux mis en cause tombent sous le coup de la loi relative à la répression de la fraude aux examens scolaires, qui prévoit des sanctions disciplinaires et pénales à l’encontre de toute personne prise en flagrant délit de fraude, qui est, dans ce cas de figure, «l’usurpation d’identité d’un candidat pour passer l’examen».
Dans le même ordre d’idées, et toujours aux examens du baccalauréat, les sources d’Assabah rapportent qu’«un surveillant général au lycée Moulay Abdellah à Errachidia a déposé plainte devant la police judiciaire de la ville contre un instituteur qui était chargé de surveillance, en l’accusant d’inciter les candidats à la fraude». La police a ouvert une enquête sous la supervision du parquet compétent, ajoutent les mêmes sources.