Le différend qui a éclaté autour de l’exploitation d’un puits, à Tiflet, vient de connaitre de nouveaux rebondissements. En effet, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Khémisset a reçu, dernièrement, le rapport du chef de la brigade de la police judiciaire provinciale de Tiflet, lequel rapport montre que l’identité d’un témoin avait été faussée. Et ce, pour éviter sa présence et son témoignage au procès relatif à cette affaire, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 15 octobre.
Le parquet a donc été saisi. Parmi les plaignants, des membres de la société civile qui ont pâti de l'impossibilité de convoquer ce témoin dont l’identité avait été falsifiée dans les procès-verbaux de la gendarmerie royale de Tiflet.L’affaire, précise le quotidien, porte sur l’exploitation d’un puits dans la commune d’Ait Belkacem, relevant de la municipalité de Tiflet. Sept habitants des douars Aït Belarbi, Ait Benhassi, Ait Othmne et Ait Iddyr, situés dans la même commune, avaient porté plainte contre un fellah qu'«ils l’accusaient d’avoir fait main basse sur le puits de la discorde, les privant de son exploitation, alors qu’il appartient à la commune et doit servir le cheptel et les besoins du cimetière de la zone», précise la publication.
Lors du procès, les responsables de la commune ont confirmé l’utilité publique du puits et affirmé que le mis en cause avait violé les lois en vigueur. Au niveau du tribunal de Tiflet, l’accusé a été acquitté, mais le parquet a interjeté appel. Le procès en appel démarre le 20 octobre, souligne encore le quotidien.