À son arrivée au Centre national des expositions, la princesse Lalla Hasnaa a été accueillie par Sara Awad Issa Musallam, ministre d’État chargée de l’éducation préscolaire aux Émirats arabes unis.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours prononcé par la princesse Lalla Hasnaa, dans lequel elle a affirmé que sous le leadership du roi Mohammed VI, qui a érigé la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes naturels en priorité nationale, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement donne corps à cette vision royale à travers des actions concrètes et quantifiables.
«Ce qui fonde notre mission, c’est l’ambition foncière d’intégrer durablement l’éducation aux notions de développement durable et de préservation des écosystèmes naturels dans les politiques publiques, les pratiques du monde des affaires et l’action citoyenne», a-t-elle souligné, notant que «cette profession de foi procède d’une vérité fondamentale qui emporte notre adhésion: la protection de la biodiversité est organiquement liée à l’éducation et à la mobilisation citoyenne».
La princesse Lalla Hasnaa a relevé, dans ce sens, que la préservation des écosystèmes et l’éducation au développement durable constituent deux fondements indissociables d’une même ambition: construire un avenir meilleur, fondé sur la connaissance, la responsabilité et la solidarité.
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Elle a, de même, précisé que la réussite de toute politique environnementale repose sur la participation des citoyens, et plus encore sur l’implication des communautés locales et des populations vulnérables, estimant que le fait de donner la parole à ces populations et de les accompagner dans leurs efforts de préservation représente une condition essentielle pour assurer une transition écologique juste et inclusive.
Cet esprit se trouve reflété dans les programmes de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, comme en témoignent ceux des Éco-Écoles et des Jeunes Reporters, à travers lesquels la Fondation inculque aux enfants et aux jeunes la certitude que la protection de la biodiversité et des écosystèmes n’est pas une question subsidiaire mais bien une condition essentielle pour préparer au mieux leur vie future, a indiqué la princesse Lalla Hasnaa.
Elle a aussi mis en lumière plusieurs actions menées par la Fondation illustrant l’esprit d’inclusion et de co-construction qui guide ses engagements, telle que la campagne B7ar Bla Plastic qui, lancée en 2019, a «mobilisé des communautés entières, citoyens, ONG et entreprises, autour d’un objectif commun: réduire la pollution plastique dans nos océans et sauvegarder la Vie marine».
Il s’agit également du Programme de sauvegarde et de développement de la Palmeraie de Marrakech, ainsi que des projets de réhabilitation des sites RAMSAR de Marchica, Oued Eddahab et Dakhla, a-t-elle poursuivi, ajoutant que dans le même esprit d’innovation, la Fondation explore de nouvelles voies où il est possible de faire avancer la préservation des écosystèmes naturels à travers le sport.
«En effet, le sport véhicule un langage universel en ce sens qu’il insuffle des valeurs collectives, porte en lui un réel pouvoir de conscientisation et de mobilisation des populations, ainsi qu’une capacité intrinsèque d’impliquer les jeunes dans les questions d’intendance environnementale», a-t-elle dit.
La princesse Lalla Hasnaa qui a également placé la jeunesse au centre de son discours, s’est adressée directement aux jeunes, en particulier à la jeunesse africaine, en soutenant qu’ils ne sont pas seulement les leaders de demain, mais qu’ils façonnent d’ores et déjà le présent.
Dans ce cheminement, a-t-elle relevé, la technologie, et en particulier, l’Intelligence artificielle, jouera un rôle accru, faisant observer que l’IA peut aider à mieux comprendre les écosystèmes, à anticiper les risques et à concevoir des solutions jadis hors de portée.
«Mais c’est vous, les jeunes, qui veillerez à ce que ces outils soient utilisés de manière éthique et inclusive et qu’ils soient mis au service de la nature et de l’humanité», a insisté la Princesse, affirmant que la «force de la jeunesse, notamment en Afrique, aidant, nous pouvons construire un avenir où l’humanité et la nature prospèrent ensemble».
La princesse Lalla Hasnaa a conclu en soutenant que «l’éducation, la mobilisation, l’innovation et la jeunesse sont nos leviers pour transformer cette vision en une réalité tangible».
Après la cérémonie d’ouverture, présidée par SA Cheikh Khaled Ben Mohammed Ben Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abou Dhabi et marquée également par les interventions de Surangel Whipps Junior, président de la République des Palaos, de Amna Al Dhahak Al Shamsi, ministre du Changement climatique et de l’Environnement des Émirats arabes unis, et de Razan Al Mubarak, présidente de l’UICN, la princesse Lalla Hasnaa a eu des entretiens avec Sylvia Earle, océanographe et biologiste marine américaine, présidente de l’ONG «Mission Blue» et ambassadrice auprès de l’UICN.
La Princesse a ensuite visité les pavillons des Émirats arabes unis, de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de l’Afrique.
Réunissant des chefs d’État, des ministres, des dirigeants d’organisations internationales et des experts venus de tous les continents, le Congrès mondial de la nature de l’UICN est l’occasion pour le monde entier de fédérer ses efforts pour définir des priorités et mener des actions en faveur de la conservation de la nature, de la lutte contre le changement climatique et de la promotion du développement durable.








